Polygraphie ventilatoire

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La polygraphie ventilatoire est un examen qui permet d’enregistrer tous les paramètres de votre respiration au cours du sommeil. Elle est utile pour diagnostiquer un syndrome d’apnées du sommeil.

Cet examen est réalisé le plus souvent en ambulatoire, c’est-à-dire à domicile.

En pratique, vous venez au cabinet du médecin ou dans le service hospitalier pour la mise en place des capteurs.

Les capteurs sont différents selon les appareils. Ils comportent habituellement 2 ceintures, l’une thoracique, l’autre abdominale qui enregistrent les mouvements respiratoires. Un capteur collé à la base du cou enregistre les sons de la respiration et du ronflement. Un doigtier posé sur l’index permet d’analyser l’oxygénation du sang. Enfin un capteur avec 2 petits embouts narinaires permet de capter le flux de l’air qui passe au niveau des narines.

Intérêt : cet examen est facile à réaliser, dans des délais rapides, il donne un diagnostic précis si le sommeil est continu.

Limites : si le sommeil est très fractionné, on peut sous-estimer l’index d’apnées. La valeur de cet examen est limitée à un résultat positif (index d’apnées-hypopnées >30). Une polygraphie ventilatoire négative impose donc lorsque la symptomatologie est évocatrice, notamment en présence d’une somnolence diurne,  un examen polysomnographique enregistrant le sommeil (grâce au relevé de l’activité du cerveau) qui seul permet d’éliminer avec certitude un SAS ou de rattacher la somnolence à une autre pathologie (impatience des membres inférieurs, narcolepsie, hypersomnie idiopathique…).

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